Le syndrome du poumon de la couette en plumes est une forme de pneumopathie d’hypersensibilité, provoquée par l’inhalation de poussières organiques qui se trouvent dans les plumes d’oie ou de canard, dans les oreillers et les couettes. Ce type de garnissage naturel aurait, chez certains dormeurs sensibles, des effets directs sur la santé : ces derniers sont alors en proie à des malaises, de la fatigue, ainsi qu’à des sensations d’essoufflement.
Alors, quels sont les symptômes de ce trouble ? Quels sont les risques pour la santé ? Quand faut-il s’alarmer ? Que faire en cas de symptômes ? On vous dit tout !
Une forme de pneumopathie d’hypersensibilité
En 2016, un homme britannique de 43 ans s’est rendu chez son médecin car il souffrait d’une grave inflammation pulmonaire, à l’origine inexpliquée. Ce dernier avait fait des malaises pendant trois mois et souffrait d’essoufflement à la moindre activité physique, dès qu’il marchait ou dès qu’il montait les escaliers. Les symptômes avaient pris une telle ampleur qu’il ne pouvait plus rester debout plus de quelques minutes sans risque de s’évanouir.
On lui diagnostique alors une infection des voies respiratoires inférieures. Mais quelques jours plus tard, ses symptômes empirent. Il passe une radio des poumons, et consulte un pneumologue, qui approfondit l’examen clinique. Ses symptômes et sa radiographie des poumons indiquaient une pneumopathie d’hypersensibilité due à la présence de volatiles. En effet, les protéines des plumes ou des fientes d’oiseaux peuvent entraîner une inflammation des alvéoles pulmonaires chez certains patients allergiques. Grâce aux analyses de sang effectuées, les médecins ont observé la présence d’anticorps dirigés contre la poussière des plumes d’oiseaux : c’est le syndrome du poumon de la couette en plumes.
Quels sont les risques et que faire en cas de symptômes ?
La pneumopathie interstitielle est une infection pulmonaire aiguë susceptible d’évoluer vers des maladies du poumon plus sérieuses, comme la fibrose pulmonaire irréversible. Il s’agit d’une maladie rare qui touche environ 4 000 personnes tous les ans en France. Les symptômes ? Une toux persistante et un essoufflement permanent : notez toutefois que ces signes peuvent être les symptômes de beaucoup d’autres maladies, ce qui peut rendre le diagnostic difficile. Les patients qui ont une fibrose pulmonaire idiopathique souffrent également de déformation des doigts et ont les lèvres bleutées à cause du manque d’oxygénation de leur organisme.
Pour profiter d’un diagnostic précoce, restez toujours à l’écoute de ces symptômes : des médicaments à prendre sur le long terme permettent de ralentir l’évolution de la maladie vers l’insuffisance respiratoire, qui peut être mortelle. Si vos poumons sont déjà atteints de façon importante, les médecins recommandent une réhabilitation respiratoire ou de l’oxygénothérapie.
En cas de symptômes, rendez-vous chez votre médecin, qui procèdera à un examen clinique approfondi. Pour arrêter les symptômes, il est essentiel de stopper l’exposition à l’antigène responsable, et donc de vous débarrasser de votre couette et de vos oreillers en plumes d’oie ou de canard. Un traitement à base de corticostéroïdes pourra également être administré.
En outre, notez qu’il y a de nombreuses variations de pneumopathie d’hypersensibilité, comme le poumon du fermier : ici, c’est la poussière provenant des récoltes qui constitue l’allergène et qui est à l’origine des symptômes.
Quels types de couettes choisir en cas de mauvaises réactions aux couettes en plumes ?
Si vous avez de mauvaises réactions aux couettes naturelles en duvet et plumes, pas de panique : vous pouvez vous tourner vers les couettes synthétiques. Optez de préférence pour des fibres siliconées creuses, car elles glissent les unes sur les autres, ce qui vous permet de profiter d’un garnissage homogène, et respirant ! Résistantes, elles donnent vie à des couettes de qualité, qui ne manqueront pas de vous apporter douceur et bien-être, pour un sommeil de plomb !
Si c’est votre oreiller qui doit être changé car il contient des plumes, là encore, vous avez l’embarras du choix. Vous pouvez par exemple opter pour des oreillers ergonomiques à mémoire de forme : cette matière synthétique se déforme sous la chaleur de votre corps. Elle épouse les contours de votre nuque et de votre tête, pour vous envelopper de douceur. Un vrai plus pour éviter les points de pression !