L’apnée du sommeil – ou syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) – est un trouble de la ventilation nocturne. Elle se caractérise par des arrêts respiratoires se produisant de manière répétée, à cause d’une obstruction de l’arrière-gorge. Elle fait partie des troubles du sommeil les plus délicats à diagnostiquer : beaucoup de personnes ignorent qu’elles en souffrent, et les symptômes ressentis ne les alertent pas forcément. Or, l’apnée du sommeil peut être à l’origine de nombreuses complications sans une prise en charge adaptée. Il est donc important de connaître cette pathologie et, en cas de doute, d’en parler à votre médecin traitant.
Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?
L’apnée du sommeil se manifeste comme son nom l’indique au cours de la nuit. Elle se caractérise par des pauses respiratoires (ou une diminution du débit respiratoire) qui se produisent plusieurs fois par heure. Si ces arrêts respiratoires sont relativement brefs – 10 à 30 secondes – ils entraînent une baisse de l’oxygénation du sang. Le cœur doit donc faire un effort supplémentaire, ce qui provoque des microréveils qui ne laissent généralement aucun souvenir au réveil. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes ignorent souffrir du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil.
Pourquoi parle-t-on de syndrome « d’apnées-hypopnées » du sommeil ?
L’apnée du sommeil est aussi appelée « syndrome d’apnées-hypopnées du sommeil », car elle associe deux phénomènes :
- L’apnée: une pause respiratoire ;
- L’hypopnée : une diminution du débit respiratoire.
Les personnes souffrant de syndrome d’apnées-hypopnées expérimentent donc d’une part des pauses respiratoires d’une durée de 10 à 30 secondes, et d’autre part une diminution du débit respiratoire de 10 à 50 % – soit un manque d’oxygène de 4% environ dans le sang.
Quand parle-t-on d’apnée du sommeil ?
Il est courant (et tout à fait normal) de faire des pauses respiratoires en dormant. On diagnostique une apnée du sommeil lorsque ces pauses surviennent plus de 5 fois par heure et qu’elles durent plus de 10 secondes.
On estime le niveau de gravité d’une apnée du sommeil en fonction de l’IAH : l’indice d’apnées-hypopnées.
Les conséquences de l’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil peut se traduire par plusieurs centaines de micro-réveils par nuit. Quoique ces microréveils ne soient généralement pas perceptibles, ils fragmentent la nuit et impactent la qualité du sommeil. Le sommeil étant moins réparateur, cela peut causer une baisse de vigilance augmentant le risque d’accident. On estime que la survenue d’un accident de la route est 2,5 fois plus élevée chez une personne souffrant d’apnée du sommeil.
La mauvaise oxygénation du sang et les apnées ont des conséquences pouvant être sévères. Sans une prise en charge adaptée, il est possible de mourir de l’apnée du sommeil ou, plus précisément, de ses conséquences.
Dans une étude publiée en février 2022 (Epigenetic Age Acceleration in Obstructive Sleep Apnea is Reversible with Adherent Treatment), une équipe de l’école de médecine de l’Université du Missouri a montré que non traitée, l’apnée du sommeil accélère le processus de vieillissement biologique. Ce processus est efficacement stoppé, voire inversé, lorsque les patients reçoivent le traitement adéquat.
Les microréveils s’accompagnent d’une stimulation du système sympathique, entraînant une libération d’adrénaline inappropriée. À moyen terme, les complications cardiovasculaires sont fréquentes :
- L’hypertension artérielle concerne en moyenne 60% des patients ;
- L’augmentation du rythme cardiaque – ou fibrillation auriculaire ;
- L’athérosclérose – la formation de plaques composées de lipides sur la paroi des artères.
L’apnée du sommeil augmente également le risque de développer un diabète de type 2. L’obésité est souvent un facteur associé au diabète. Si l’obésité accroît considérablement le risque de souffrir d’apnée du sommeil, l’apnée du sommeil peut aggraver l’obésité. L’apnée du sommeil perturbe en effet le sommeil, ce qui impacte le métabolisme et tend à encourager la consommation d’aliments sucrés et gras.
On estime que 60% des patients atteints d’apnée du sommeil subissent au moins un AVC – le risque de récidive est en effet supérieur chez les personnes souffrant de SAHOS. L’apnée du sommeil aggrave plus largement les risques de caillots de sang potentiellement mortels, et elle favorise notamment la thrombose veineuse profonde. Les complications de l’apnée du sommeil augmentent en outre les risques d’arrêt cardiaque et d’infarctus du myocarde.
L’insuffisance cardiaque constitue une pathologie associée fréquente chez les patients souffrant d’apnée du sommeil. Il est à noter que le SAHOS est à la fois une conséquence et un syndrome aggravant, pour une raison mécanique : lors d’un arrêt respiratoire, la pression augmente dans la cage thoracique, et le cœur est obligé de fournir un effort supérieur.
Apnée du sommeil : cause
Les parois du pharynx sont constituées de tissus mous : lorsque vous êtes éveillé, la tension des muscles écarte ces parois, mais ces muscles se relâchent en dormant. Lorsque ses parois s’affaissent totalement, l’air passe mal, ou plus du tout, et cela provoque des ronflements ou des apnées. Pour venir à bout de cet obstacle, la respiration devient plus forte, ce qui provoque un micro-réveil. L’apnée obstructive du sommeil a donc une origine physique : un obstacle bloque le passage de l’air dans les voies aériennes supérieures. Cette obstruction peut avoir différentes origines :
- Une anomalie de la taille ou du positionnement de la mâchoire : mandibule trop petite, langue volumineuse, amygdales trop grosses, une hypertrophie des végétations, etc. ;
- Une obstruction nasale liée à des problèmes ORL, des allergies fréquentes ou une déviation de la cloison nasale.
Cependant, ce sont le surpoids et l’obésité qui constituent le facteur de risque majeur. On entend parfois dire qu’apnée du sommeil et gros ventre sont liés. L’accumulation de la graisse sur l’abdomen, mais aussi au niveau du cou et du pharynx peut effectivement entraver le passage de l’air dans les voies respiratoires.
Certains traitements sont susceptibles d’aggraver les symptômes de l’apnée du sommeil : l’abus de caféine, la consommation excessive d’alcool ou encore le recours aux somnifères, aux relaxants musculaires et aux anxiolytiques, qui favorisent le relâchement musculaire.
Le tabagisme constitue un autre facteur de risque important. Cela est dû au fait qu’il entraîne une inflammation des voies respiratoires qui gonflent et entravent le passage de l’air. On estime qu’une personne qui fume a 2,5 fois plus de chance de souffrir de SAHOS.
On note que la circonférence du cou constitue un autre facteur de risque : plus il est large, plus le risque de souffrir d’apnée du sommeil est élevé.
Comment savoir si on fait de l’apnée du sommeil ?
L’apnée du sommeil est une pathologie très commune, dont les risques augmentent avec l’âge et le surpoids.
Apnée du sommeil : qui est concerné ?
Elle affecte 7,9% des personnes de 20 à 44 ans, 19,7% des 45-64 ans et 30,5% des personnes de plus de 65 ans (chiffres INSERM). La prévalence de l’apnée du sommeil semble plus élevée chez les hommes – mais l’écart tend à se réduire après la ménopause. Ces chiffres sont vraisemblablement sous-estimés, du fait d’un dépistage compliqué par des symptômes pouvant sembler anodins.
Bon à savoir – Le SAHOS peut toucher les enfants. Il s’agit fréquemment d’un problème lié à des amygdales trop volumineuses qui obstrue leurs voies respiratoires. Toutefois, un enfant ou un adolescent obèse peut développer une apnée du sommeil.
Apnée du sommeil : symptômes
Le principal symptôme de l’apnée du sommeil est la fatigue chronique. La somnolence diurne peut aller jusqu’à des endormissements. Elle est associée à des troubles de l’attention ou de la mémorisation et à une irritabilité ou, dans certains cas, des épisodes dépressifs. L’apnée du sommeil s’accompagne parfois d’une baisse notable de la libido.
Les autres symptômes de l’apnée du sommeil sont principalement :
- Des ronflements bruyants ;
- Un sommeil agité ;
- Un besoin fréquent d’uriner la nuit ;
- Des cauchemars fréquents en rapport avec l’asphyxie ;
- Des céphalées le matin.
Diagnostiquer l’apnée du sommeil
Le questionnaire STOP-BANG mis au point par l’University Health Network de Toronto est un outil permettant de déterminer si vous présentez un risque particulier de souffrir d’apnée du sommeil. Toutefois, il ne peut en aucun cas être suffisant pour établir un diagnostic médical.
En cas de doute, la première étape est d’en parler à votre médecin traitant. Face à des symptômes évocateurs du SAHOS, il vous orientera vers un centre spécialisé dans l’étude du sommeil, afin de procéder à un examen spécifique.
L’examen de référence pour diagnostiquer l’apnée du sommeil et déterminer sa sévérité est la polysomnographie. Cet examen extrêmement complet comprend notamment :
- Un EEG (électroencéphalogramme) : l’enregistrement de l’activité électrique cérébrale ;
- Un EOG (électro-oculogramme) : l’enregistrement des mouvements des globes oculaires permettant de classer les stades du sommeil ;
- Un EMG (électromyogramme) : l’enregistrement de l’activité musculaire au niveau des jambes et du menton ;
- Un ECG (électrocardiogramme) : l’enregistrement de l’activité cardiaque pour détecter une éventuelle perturbation du rythme cardiaque et la présence de troubles respiratoires ;
- L’effort respiratoire, afin de déterminer la présence et le type d’apnée du sommeil ;
- Le débit respiratoire ;
- La pression partielle en gaz carbonique et en oxygène.
La polysomnographie du sommeil inclut une vidéo et un enregistrement polysomnographique afin d’enregistrer les éventuels comportements anormaux. Cet examen est tout à fait indolore, mais il implique un appareillage complexe. C’est la raison pour laquelle il est pratiqué dans une polyclinique, un établissement hospitalier ou un centre du sommeil.
En cas de suspicion d’apnée du sommeil, on peut préférer la polygraphie ventilatoire – un test d’apnée du sommeil à domicile. L’appareillage comporte habituellement :
- Une ceinture thoracique ;
- Une ceinture abdominale ;
- Un oxymètre ;
- Une lunette nasale :
- Un boîtier d’enregistrement.
L’appareillage est alors mis en place au cabinet par le médecin ou par un technicien se déplaçant à domicile en fin de journée.
Comprendre l’IAH (l’indice d’apnées hypopnées)
La polysomnographie du sommeil ou la polygraphie ventilatoire permettent d’établir l’IAH – autrement dit, de mesurer le niveau de gravité de l’apnée du sommeil. L’IAH correspond au nombre d’arrêts respiratoires de plus de 10 secondes sur une période de 1 heure.
IAH
Degré de sévérité
5 à 15
Apnée légère
16 à 30
Apnée modérée
Plus de 30
Apnée sévère
Apnée du sommeil : traitement
La prise en charge de l’apnée du sommeil dépend principalement de son niveau de gravité. La priorité est de mettre en place des mesures pour prévenir son aggravation – il s’agit principalement d’améliorer l’hygiène de vie des patients. Dans le cas d’apnée légère, cela peut d’ailleurs être suffisant. Dans les cas d’apnée modérée à sévère, le recours à un appareil pour l’apnée du sommeil est préconisé.
Les mesures hygiéno-diététiques
En cas d’apnée du sommeil, il est crucial de perdre du poids. Souvent, quelques kilos de moins suffisent à réduire radicalement les symptômes. En 2009, une étude a d’ailleurs démontré qu’une perte de 10% du poids réduit la durée et la fréquence des apnées de 26% (Epidemiology, risk factors, and consequences of obstructive sleep apnea and short sleep duration).
Il est bien entendu recommandé d’arrêter de fumer, et d’éviter la consommation de somnifères et d’alcool, et de pratiquer une activité physique régulière – ce qui contribue à réduire les risques de complication cardiovasculaire. Pour les patients souffrant d’hypertension artérielle et de diabète de type 2, le respect du traitement est essentiel.
Pour les personnes sujettes aux allergies, il est recommandé de traiter le problème – car un encombrement nasal peut aggraver les apnées. Les antihistaminiques sont généralement déconseillés, car ils ont un effet sédatif – on les utilise d’ailleurs parfois comme somnifère en cas d’insomnie légère. En cas de rhinite allergique, le médecin traitant peut ainsi prescrire des corticoïdes.
Quel appareil pour l’apnée du sommeil ?
En cas d’apnée du sommeil modérée à sévère, le recours à un appareil est préconisé. Le choix dépend du niveau de gravité de l’apnée, ainsi que des éventuelles maladies associées.
L’orthèse d’avancée mandibulaire
L’orthèse pour apnée du sommeil est appelée orthèse d’avancée mandibulaire – on parle aussi parfois de propulseurs mandibulaires. Elle est principalement utilisée dans le cas d’une apnée du sommeil modérée. Son rôle est de pousser la mâchoire en avant de quelques millimètres, afin d’empêcher la langue de se replier et de faire obstruction au passage de l’air.
L’orthèse d’avancée mandibulaire se compose de deux gouttières réalisées sur mesure, et elle est ajustée ou thermoformée afin de s’adapter parfaitement aux arcades dentaires. Elle doit être portée toutes les nuits.
Bon à savoir – L’orthèse d’avancée mandibulaire n’est envisageable que sur une denture en bon état. Elle peut provoquer des douleurs articulaires et, dans certains cas, des déplacements dentaires. Un contrôle tous les 6 mois est donc préconisé.
En cas d’échec du traitement, le traitement par pression positive continue est parfois proposé.
Le traitement par ventilation à pression positive continue (PPC ou CPAP)
Le traitement par ventilation à pression positive continue (PPC) est parfois désigné sous le terme de CPAP (pour Continuous Positive Airway Pressure). Le recours au PPC peut être envisagé pour traiter une apnée modérée associée à une maladie cardiovasculaire. Toutefois, il est principalement utilisé en cas d’apnée sévère.
Le traitement par PPC consiste à envoyer un flux d’air continu afin de maintenir les voies respiratoires ouvertes en continu, ce qui met un terme aux apnées. Le débit d’air provient d’une machine reliée à un masque pour l’apnée du sommeil par un tuyau souple. Il peut s’agir d’un masque narinaire ou d’un masque couvrant la bouche et le nez.
Un bon suivi du traitement est indispensable, car l’adaptation est souvent délicate. Le recours au PPC peut s’accompagner de désagréments, comme une rhinite, une sécheresse du nez et de la bouche, ou une irritation du visage à cause du masque. Des ajustements sont donc souvent nécessaires – aussi bien au niveau des réglages que du choix des accessoires. Ce traitement pour l’apnée du sommeil permet cependant d’obtenir d’excellents résultats.
La chirurgie : un recours contre l’apnée du sommeil
La chirurgie est principalement préconisée lorsque l’apnée du sommeil est liée à une anomalie ou à une malformation. La chirurgie du nez ou des sinus est envisagée en cas de déviation de la cloison nasale. Chez les enfants, on procèdera lorsque c’est nécessaire à l’ablation des amygdales (amygdalectomie) ou des végétations (adénoïdectomie).
En dehors de ces situations spécifiques, le recours à la chirurgie est réservé à des cas particuliers, lorsque le traitement par ventilation CPAP ne fonctionne pas ou qu’il n’est pas bien toléré par le patient. L’uvulo-palato-pharyngoplastie (UPP) est une opération consistant à enlever la luette et à réaliser une mise en tension des voiles du palais afin de dégager les voies respiratoires et dégager le passage de l’air. Cette opération vise généralement à en finir avec le ronflement – et son efficacité en cas d’apnée du sommeil n’est que de 50%.
Apnée du sommeil : faut-il réapprendre à dormir ?
Même chez les personnes ne souffrant pas d’apnée du sommeil, le fait de dormir sur le dos peut entraîner un ronflement – signe que l’air passe mal dans les voies respiratoires supérieures. Cela est tout simplement lié à une raison anatomique. Dans cette position, la tête est susceptible de basculer en avant ou, au contraire, en arrière. Cette position de sommeil est donc à proscrire absolument en cas d’apnée du sommeil.
La solution consiste à dormir sur le côté. Cependant, adopter une nouvelle position pour dormir ne va pas toujours sans mal. De plus, il est impossible de maîtriser sa posture en dormant, et l’on bouge : 40 fois par nuit en moyenne. Il faut donc apprendre à s’endormir sur le côté – et à y rester. Pour cela, il est recommandé d’adopter l’oreiller anti-ronflement, dont la forme est conçue de façon à adopter naturellement cette position pour dormir. Les gilets dits de thérapie positionnelle disposent quant à eux d’un coussin dans le dos, afin d’empêcher de se tourner.
Pour les patients ayant recours à un appareil pour l’apnée du sommeil, il faut souvent un temps d’adaptation. Cette période est souvent délicate, et il y a alors un risque de développer une insomnie. Des pratiques telles que la sophrologie et l’hypnose permettent de s’acclimater plus facilement à ce nouveau dispositif.
Apnée du sommeil : et demain ?
L’apnée du sommeil fait toujours l’objet de travaux visant principalement à mieux cerner les liens entre ce syndrome et les maladies cardiovasculaires qui lui sont associées. Différents travaux suggèrent que l’apnée du sommeil pourrait accroître le risque de cancer. Ce phénomène pourrait être lié à la mauvaise oxygénation du sang. Des études épidémiologiques explorent actuellement cette piste.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de médicament réduisant l’apparition de troubles cardiovasculaires chez les patients. Plusieurs molécules sont régulièrement testées, sans résultat probant.
De même, des recherches sont menées pour trouver un traitement permettant de réduire la fréquence des pauses respiratoires. En 2021, l’équipe du professeur Danny Eckert, directeur de l’Adelaide Institute for Sleep Health à l’Université Flinders (Australie) a étudié les effets de 2 médicaments – la réboxine (un antidépresseur) et le butylbromure (un anticholinergique). Ces médicaments ayant la capacité de maintenir les muscles actifs pendant le sommeil et d’améliorer la respiration, ils ont été évalués dans le cadre du traitement de l’apnée du sommeil. Cette évaluation montre une amélioration de la gravité de l’apnée du sommeil de 30%, une amélioration de l’apport en oxygène et la réduction d’un tiers (ou plus) des arrêts respiratoires. En 2022, c’est une équipe de l’Université de Göteborg (Suède) qui publie des résultats de son étude sur un traitement potentiel du SAHOS. L’usage du sultiame (STM), utilisé pour traiter l’épilepsie chez l’enfant, permet une réduction de 20 pauses respiratoires par heure.
Les dispositifs médicaux, et notamment le PPC, occasionnent un inconfort chez beaucoup de patients. C’est la raison pour laquelle on estime que le respect des traitements n’est que de 50 à 80 % (chiffres INSERM). Les dispositifs et leurs accessoires sont régulièrement améliorés. Un nouvel appareil pour l’apnée du sommeil pourrait être proposé. Cette nouvelle approche thérapeutique consiste à placer un implant sous la peau au niveau du thorax. Relié au nerf hypoglosse, il déclenche la contraction des muscles des voies aériennes supérieures, ce qui évite le relâchement du larynx et permet à l’air de circuler.