L’actimètre est un appareil qui se présente sous la forme d’une montre ou d’un bracelet. Il se porte la nuit, et permet d’analyser la qualité et la quantité de sommeil dont vous profitez. Alors, comment fonctionne cet outil ? Pour qui peut-il être utile ? Quelles sont ses limites ? On vous en dit plus !
L’actimètre enregistre les données pendant votre sommeil
L’actimètre contient un accéléromètre : c’est un capteur qui enregistre le nombre de mouvements et leur intensité. L’analyse permet de distinguer les différents stades de sommeil, à savoir, léger, profond et paradoxal, pendant lequel une activité motrice est présente, et donc détectable à l’actimétrie.
Certains actimètres permettent également de mesurer l’intensité lumineuse ou la température corporelle.
Les données enregistrées sont transmises à un ordinateur ou à un smartphone via wifi ou bluetooth. Les informations sont transformées en courbes, qui permettent aux spécialistes du sommeil de comprendre les différents stades traversés par le patient : les épisodes de sommeil profond se traduisent par une courbe plate. Les pics de la courbe signifient quant à eux qu’il y a eu des mouvements, des micro-réveils : on les observe souvent pendant la phase de sommeil léger.
Mettre le doigt sur un sommeil agité
L’objectif de l’actimétrie est de mettre en évidence un sommeil très agité et peu réparateur, ou un rythme irrégulier. En effet, grâce aux courbes et aux pics, il est facilement possible de comprendre si le dormeur profite de suffisamment de sommeil profond, et s’il est souvent réveillé.
Mais ce n’est pas tout : la durée globale de sommeil est également enregistrée, ce qui permet de comprendre si le patient profite d’une quantité suffisante de repos, ou s’il doit prolonger ses nuits !
Des résultats parfois insuffisants
La qualité des capteurs des actimètres ne s’avère pas toujours suffisante. Le calcul des cycles de sommeil est alors imprécis, ce qui nécessite une analyse plus approfondie, notamment avec des tests de sommeil comme la polysomnographie.
Pour profiter de diagnostics plus précis, et notamment lorsque l’on souhaite détecter une maladie du sommeil, ou des apnées du sommeil, l’actimétrie devra être intégré à la polygraphie ventilatoire, en association à d’autres types de capteurs.
Prêt à profiter des avantages de l’actimétrie ?
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